Vous avez aimé notre focus sur Michel Ocelot ? Adoré celui dédié à Samuel Benchetrit ? Vous aimerez peut-être cet article qui n’est absolument pas un focus. Quel est notre ressenti général sur le Fifib ? Quels sont les films à voir ou a revoir ? Les vainqueurs des différentes compétitions ? Nous tenterons de répondre à toutes vos questions
Les films à voir
Certains films parmi les nouveautés présentées en avant-première ont particulièrement attiré notre attention.
Sorti mercredi dernier en France, Thelma est le dernier film en date du réalisateur Joachim Trier. S’il ne possède pas de lien familial apparent avec Lars von Trier, il partage néanmoins son talent en matière de réalisation. Dans son 4ème long métrage, Thelma, une jeune étudiante norvégienne qui vient de quitter le domicile familial, se découvre de mystérieux pouvoir surnaturels qui semblent vouloir provoquer le mal autour d’elle.
Après le succès de The Lobster , c’était aussi avec impatience que nous attendions le prochain film de Yórgos Lánthimos. Après 2 ans d’attente, le réalisateur grec fait son retour avec La mise à mort du cerf sacré, où l’on retrouve de nouveau Colin Farrell en tête d’affiche.
Enfin, c’est au FIFIB que nous avons eu le plaisir de découvrir 5 mois en avance le nouveau film de Samuel Benchetrit : Chien, qui sortira le 14 mars 2018. En attendant, pour calmer votre impatience n’hésitez pas à retrouver notre avis dans l’article sur Samuel Benchetrit.
Le cartes blanches, des films à (re)découvrir
Les cartes blanches étaient pour le festival l’occasion de laisser à un artiste le choix des films projetés. Eric Judor et Eva Bester, Pacôme Thiellement ou encore Virginie Despentes ont proposé des soirées ou après-midi de leur propre initiative.
Le FIFIB a eu la délicieuse idée de donner carte blanche à deux spécialistes de la bonne humeur : Eva Bester et Eric Judor. Nous avons donc eu le droit à une véritable « filmothérapie » : une programmation qualitative de films humoristiques tels que Problemos, Réalité ou encore Walk Hard : The Dewey Cox Story.

L’essayiste Pacôme Thiellement a été lui aussi invité par le FIFIB. Au programme, carte blanche « hérétique » avec des longs métrages allant de la parodie horrifique grand public avec La Cabane dans les bois, à des films avec une réalisation plus soignée comme Gorge Coeur Ventre de Maud Alpi ou Melancholia de Lars von Trier.
Enfin, l’écrivaine et réalisatrice Virginie Despentes a elle aussi eu droit à un blanc-seing, centré sur le « genre » : le genre humain, mais aussi le film de genre. A girl walks home alone at night, que sa réalisatrice Ana Lily Amir qualifie de « premier western spaghetti de vampire en Iran » a par exemple été projeté. Le point culminant de cette carte blanche fut sans aucun doute le concert du groupe Zëro accompagné par les lectures de l’oeuvre de Pier Paolo Pasolini par Virginie Despentes et Béatrice Dalle.
Les compétitions du FIFIB
Pour terminer ce bilan, quoi de mieux que les longs métrages et courts métrages primés pendant le festival.
Le grand prix du jury ainsi que le prix Erasmus + ont été attribué à Les garçons sauvages de Bertrand Mandico qui sortira le 28 février 2018. Le film semble semble s’inspirer de Sa majesté des mouches, mais aborde la thématique du naufrage sur une île déserte avec un autre œil. « Ils échouent sur une île sauvage où se mêlent plaisir et végétation luxuriante. La métamorphose peut commencer… ».
Diqua Dai Monti de Benoît Bouthors a reçu le prix courts métrages tandis que le grand prix région Nouvelle-Aquitaine a été décerné à Je m’aime Katrín Ólafsdóttir.