Les visuels font mal aux yeux, le clip n’est pas tourné en 4k 60fps et pourtant qu’il est plaisant de réentendre Jaco reprendre le micro.
Après une relativement longue absence, le groupe est de retour. Il leur aura en effet fallu 2 ans et demi pour assurer à Dolziger Str. 2 une tournée digne de ce nom (100 concerts « à la demande »).
Bilan
Alors que retrouve-t-on ? Du Odezenne. Pas celui qui rappe sur Sans Chantilly mais celui qui tâtonne dans Dolziger Str. 2. Celui-là même qu’on apercevait dans Subland. Les jeux de mots sont toujours là (à commencer par « chère » / « compte plus ») et il faut dire que le morceau repose sur une figure de style géante.
Ce sont la routine, la dualité, le bonheur et les longues histoires d’amour qui s’intervertissent que les petites anecdotes et les truismes racontent.
Ce sont aussi toujours ces mélodies de synthés fluides et accrocheuses qui reviennent. La poésie du trio est intacte et comme toujours, les questions sont plus nombreuses que les réponses. Quelle est l’intention ? Est-ce une volonté de montrer que chacun des deux rappeurs a une conception de l’amour différente comme le laisse suggérer la dualité de clips ? Ou que ce même amour peut être protéiforme ? Comment prendre ce texte ? Comme une lettre d’amour (pour Sarah) ? Un jeu avec l’auditeur ? Mais alors, Jaco et Alix sont-ils sincères ? A vrai dire, quelle importance. Seul le plaisir que l’on prend à réécouter inlassablement ces rimes en « eu » compte.
Le morceau annonce un nouvel album et une tournée à travers la France qu’on a hâte de découvrir.