Plus d’un an après le début du « #Jeremstargate » qui avait pour but de montrer l’implication de Jeremstar dans des faits pédophiles, l’influenceur sort un livre racontant sa descente aux enfers dans une affaire où personne ne semble avoir été ébranlé. Son « cyberagresseur », Aqababe, contrattaque
3 dépressions, 0 condamnation. C’est pour l’instant le bilan du « Jeremstargate ». Chacun des personnages impliqués dans l’affaire cherche à se reconstruire sans pour autant que les enquêtes soient terminées.
Jeremstar, le donneur de leçon
À défaut d’audition judiciaire, Jerémy Gisclon, sort son livre pour raconter sa longue traversée du désert et interpeler les pouvoirs publics.
L’influenceur a, dans un premier temps, été profondément touché par les diatribes de la « dictature des réseaux sociaux ». Ressentiment justifié lorsque l’on sait que les accusations avaient entrainé son départ des Terriens du Dimanche et que, d’après son avocate, Jeremstar n’a jamais été convoqué par la justice, ne serait-ce que pour témoigner.
Il avait pourtant été directement cité par l’une des plaintes. Il était accusé par Annoir S. d’avoir joué un rôle de « facilitateur », en jouant de son influence pour attirer des mineurs auprès de Babybel. Le témoignage comprenait néanmoins des incohérences avec la réalité et a été retiré.
Pour s’en sortir sur un plan personnel et professionnel, Jeremstar a fait un « tri » dans ses « faux amis ». Il s’est éloigné de Babybel et de Babar. S’il a, un temps, évoqué un « #Cardonagate », il nie aujourd’hui l’existence de tout fait.
Aujourd’hui, Jéremy, ne manque jamais de remercier son partenaire de l’avoir soutenu pendant cette période.
Il fait maintenant la promotion de son livre, écrit avec une plume étrangement belle et parsemée de « les loustiks », La Vérité, toute la vérité. Son récit raconte sa vie à partir du moment où Aqababe l’a contacté pour la première fois. On y découvre une réalité quelque peu caricaturale où Jérémy est blanc comme neige alors qu’Aqababe souhaite sa mort.
Celui qui ne s’exprime qu’en onomatopées s’en prend aussi plus généralement à une législation non adaptée au harcèlement à l’école et en ligne. Il en appelle aujourd’hui aux différents ministres pour réformer les moyens d’action. Cette situation est d’ailleurs quelque peu ironique lorsque l’on sait que la carrière de l’idole des adolescent·e·s a été bâtie sur sa volonté de « pourrir la vie » d’autres.
L’influenceur contacte actuellement « les pouvoirs publics » pour faire évoluer la législation en matière de répression du harcèlement.
Jeremstar a lancé diverses procédures judiciaires pour se défendre. Deux pour diffamation : une contre Public qui avait fait sa une sur l’affaire et une autre contre Annoir S. Il a également attaqué Aqababe pour injures, injures homophobes, harcèlement et atteinte à la vie privée. Enfin, Babybel est aussi visé par une plainte pour harcèlement téléphonique.
Babybel, à Nîmes rien de nouveau…
Pascal Cardona, dit Babybel, est en reconversion et tente de retrouver pieds en attendant une décision de justice.
Plusieurs éléments plus-ou-moins bancals étayaient la thèse d’actes pédophiles commis par l’ancien ami de Jeremstar.
Juridiquement, deux plaintes avaient été déposées par Annoir S. et Jason F. Néanmoins les deux adolescents (de 16 et 17 ans au moment des faits) ont depuis retiré leur plainte. Aqababe qui s’était appuyé sur leur témoignage au moment des révélations n’hésite aujourd’hui pas à parler d’Annoir comme d’un « mytho ». L’avocat de Pascal Cardonna explique, lui, ne plus avoir eu de nouvelles des différentes procédures depuis mars 2018. Pascal Cardonna a, lui, porté plainte pour diffamation contre Annoir.
Reste que, sur les réseaux, des conversations (dont on ne connait pas l’authenticité), images et vidéos sèment le doute quant aux agissements de Babybel. On le voit accompagné de jeunes hommes (parfois présentés comme mineurs) à son domicile. Rien ne garantit néanmoins qu’il n’y ait eu quelconque relation sexuelle.
Le quinquagénaire a depuis sorti une (longue) vidéo pour s’exprimer sur la « trahison de Jeremstar ».
Aujourd’hui, après une dépression, dont il parle sans complexe, Pascal Cardonna souhaite tourner la page. L’influenceur Snapchat aux 487 000 followers déclare avant tout se sentir « libéré » de son personnage qui le « ridiculisait ». Il se reconvertit actuellement dans le coaching professionnel. Dans ses stories, il dévoile de temps en temps son home cinema, la ville de Nîmes et sa famille et ses amis qui l’ont aidé à aller mieux.
Aqababe, cyberagresseur et/ou lanceur d’alerte
Successeur de celui qu’il a fait tomber, Anis continue de dévoiler des scoops sur le monde de la téléréalité
Après avoir cherché un réseau qui ne le bannirait pas tous les 3 jours, Anis Zitouni semble avoir choisi la messagerie Telegram pour « balancer son supplément harr ». Suivis par plus de 100 000 personnes, ses scoops se sont diversifiés.
Le « lanceur d’alerte » continue de partager des « exclusivités » en toute sorte. On suit au fil de l’eau les nouveautés en ce qui concerne les affaires de drogues et de prostitutions de stars de la téléréalité (après le changement de vie de Jeremstar la place est maintenant libre), du rap ou d’amis de « 🐥 » (Jeremstar). Sur un autre « tchat », il diffuse aussi des sons « leakés » (ayant fuité avant la sortie officielle). Enfin, le canal « -18 » propose de découvrir des nudes de personnages plus ou moins célèbres (allant de rappeurs à Pierre Palmade).
Tout n’est pour autant pas beau dans la vie d’Anis. De nombreuses plaintes ont été déposées contre lui pour plusieurs raisons (injure, homophobie, diffamation, …). Pour l’heure, aucune n’a donné lieu à des condamnations. S’il n’affirme que ce n’est pas lié à ces problèmes, l’adolescent a, lui aussi, avoué avoir tenté de se suicider.
Babar, pas de plainte, pas d’affaire
Peu d’informations circulent sur ce que devient Babar. Des vidéos et enquêtes présentent le réalisateur de films pornographiques sous un jour peu flatteur. On le voit ainsi proche de personnes peu recommandables, planant près d’histoires de prostitution, de drogues et de problèmes de droit à l’image. Cependant, aucune plainte n’a pour l’heure était déposée.
Le festival de films LGBT+ qu’il préside (Chéris Chéries) s’est déroulée l’année dernière sans problème.