Si les moins de 25 ans sont statistiquement moins touchés par l’épidémie de covid-19, ils risquent de subir la crise de plein fouet. Rencontre avec Hippolyte d’Albis et Gilles Raveaud.
En septembre, ce sont 700 000 jeunes qui rentreront sur le marché de l’emploi. L’inquiétude se fait de plus en plus grande pour cette partie de la population qui vit dans des conditions plus précaires que ses aînés. Avec la crise du coronavirus, on parle de plus en plus de “génération sacrifiée”. Pour l’économiste Hippolyte d’Albis, si une partie de la jeunesse est “sacrifiée”, elle n’est pas comparable avec celles forcées de partir en guerre durant le règne de Napoléon. Un autre économiste, Gilles Raveaud, ne partage pas cet avis. Pour lui, il s’agit d’un “massacre” de la jeunesse qui va avoir des conséquences délétères sur le futur des jeunes générations.